La pandémie cessera quand les élites politiques et médiatiques cesseront de nous faire peur avec leurs tableaux de bord. La grippe tue, parfois beaucoup plus, hors des périodes officielles de pandémie... Déconnectons-nous des médias et des élites alarmistes et reprenons nos vies!
Ces déclarations ne proviennent pas de la dernière manifestation antivaccins et anti-mesures sanitaires. Elles n’ont pas été tirées d’un blogue de droite. Elles résument un article de Peter Doshi, de l’équipe éditoriale du BMJ (anciennement British Medical Journal), une des quatre revues savantes les plus influentes de la communauté médicale internationale, et d’un spécialiste des pandémies, David Robertson. Et oui, le mot « élites » est employé.
Cet article s’intitule « The end of the pandemic will not be televised » (La fin de la pandémie ne sera pas télévisée), un clin d’oeil à un poème et une chanson de Gil-Scott Heron.
Si vous avez pu lire ces lignes et entendre parler de ce texte qui appelle à une « révolution » pour mieux sortir de l’ère COVID, ce n’est certainement pas parce que les gestionnaires de nos écrans le souhaitaient. Le groupe Facebook Science SVP! est sous le coup d’une mesure de limitation de notre diffusion; la multinationale nous a en effet prévenus que nos publications auraient une diffusion réduite parce que nous diffusons une information qui va à l’encontre de leurs directives en matière de COVID.
Et ceci peut vous arriver à vous aussi : c’est ce qu’on appelle en anglais le shadow banning (bannissement furtif).
Rappelons que M. Zuckerberg, de Facebook avait déclaré ne pas souhaiter voir son entreprise devenir « arbitre de la vérité ». C’était à une autre époque…
La multinationale Twitter n’est pas en reste, avec des centaines de bannissements de médecins, de spécialistes et d’organisations favorables au traitement (par définition précoce) de la maladie (dont les exceptionnels scientifiques de @CovidAnalysis/c19early.com); il en va de même pour ceux qui mettent de l’avant une perspective « rassuriste » pouvant être assimilée à un discours « antivax ».
C’est une des raisons pour lesquelles tant de voix s’expriment maintenant sur Substack. Cette plateforme met entre nos mains la diffusion de l’information scientifique. Nous sommes liés, sans intermédiaire, à nos abonnés, et rien ni personne ne peut nous empêcher de les rejoindre.
Nous vous encourageons donc vivement à vous inscrire à notre Substack, et à d’autres que nous vous ferons découvrir. Si on peut s’inspirer des afroaméricains des années 60, 70 et suivantes, c’est bien en acceptant ce constat que la fin de la pandémie dépend en grande partie de nous, et que les grands médias n’ont pas avantage à représenter la science de manière sobre et honnête. C’est à nous de devenir viraux.
Et surtout, n’oubliez pas que, pour chaque voix confortablement installée dans le conformisme qui minimise les mesures ségrégationnistes et la violence envers les jeunes, il y a dix personnes qui jamais ne s’expriment en public mais qui n’hésitent pas à dire que, peut-être, on est allés trop loin. Ces gens diffuseront vos contenus et les nôtres dans des messages privés et des courriels.
C’est tout ce que nous avons, et c’est l’essentiel : la capacité et la volonté de rétablir le lien social.
« Partagez sous le manteau », c’est plus important qu’il n’y paraît et cela peut aller beaucoup loin que vous pouvez l’imaginer.
Pour notre part, nous sommes impressionnés par l’engouement de nos abonnés.
Il est d’autant plus important de s’inscrire à des Substacks, et à d’autres plateformes autonomes non (ou peu) censurées, que les groupes Facebook peuvent disparaître du jour au lendemain.
La science a besoin de vous.
On peut retrouver sur le Substack « Science SVP » de nombreux articles qui remettent les pendules à l’heure en établissant un certain nombre de faits relatifs à la pandémie actuelle : on trouve ainsi des articles traitant de problèmes cardiaques (myocardites notamment) suivant la vaccination. Le plus récent étant une traduction d’un excellent survol effectué par Maryanne Demasi, PhD.
Cette question a auparavant été abordée à partir d’un regard détaillé sur les statistiques disponibles en Ontario (au Québec, on est dans le brouillard).
La vaccination des jeunes de moins de 30 ans s’avère donc critiquable, selon les données de pharmacovigilance. Vacciner les enfants l’est encore plus!
On peut d’ailleurs se contenter de suppléments de vitamine D pour diminuer les risques de maladie covidienne grave chez l’enfant, risques déjà minimes. Et la prise de suppléments de vitamine D ne comporte pas de risques, contrairement aux vaccins proposés.
Il est grandement temps de cesser, au Québec, la dramatisation entourant cette pandémie. Ici, comme en Suède par exemple, la mortalité est bien loin de constituer une catastrophe sanitaire. Sur ce plan, le Québec et la Suède ont des bilans comparables malgré que la Suède ait eu recours à des mesures beaucoup moins coercitives.
Il en ressort qu’au Québec (comme en France où le gouvernement Macron a également fait preuve d’un autoritarisme éhonté), le bilan de l’action gouvernementale est une destruction du tissu social; on a créé une épidémie de problèmes de santé mentale à coup de mesures dites « sanitaires ».
En bref, pour mieux sortir de la pandémie, il y a lieu de promouvoir d’autres sources d’information.
Ce n’est pas qu’une idée abstraite. Vous pouvez sûrement trouver quelques personnes avec qui partager certains des textes qui viennent d’être mentionnés, et vous pourrez par la suite en discuter avec elles… Penser, c’est un processus collectif, c’est créer/recréer une communauté!
Il faut se méfier des discours gouvernementaux et exercer son jugement. C’est une discipline, l’apprentissage d’une vie. Nos libertés en dépendent, notre santé aussi. Après le SRAS-CoV-2, après le variant Omicron, d’autres virus ou variants vont continuer à émerger et à circuler. À la lumière de l’expérience que nous venons de vivre collectivement, il est clair que les enjeux de polique sanitaire vont devoir être analysés rigoureusement et objectivement, et ce plus que jamais.
Il va falloir rester à l’affût des idéologies et des conflits d’intérêts qui empoisonnent les discours officiels et ceux de soi-disant « experts » sanctionnés par les médias. Il faudra continuer à se méfier de ceux et celles qui pensent que la science est un bloc monolithique de spécialistes chez qui il existerait toujours un consensus (que les médias de masse et les « autorités » seraient supposément en mesure de saisir et de traduire correctement en recommandations sanitaires). Dans les années qui viennent, face à des propos déformant la réalité, il faudra continuer de réclamer « Science, SVP ».
Car la science et les débats scientifiques ne seront pas télévisés.
Perig Gouanvic et Richard Gendron