Charlatans : va-t-on sévir?
Il n'y a aucune raison de se faire vacciner après Omicron; une fois les éventuels bienfaits du vaccin disparus de l'équation, il ne reste que les effets indésirables. Qui peut encore le recommander?
Faits saillants
☛ Les institutions officielles reconnaissent que l’infection immunise mieux que les vaccins
☛ Omicron a immunisé au moins le quart de la population générale, et une proportion plus importante d’enfants et de jeunes adultes
☛ Les autorités sanitaires et plusieurs personnalités publiques continuent de recommander la vaccination même pour les personnes immunisées par Omicron
☛ Le charlatanisme se définit comme le fait de « proposer à des malades des remèdes illusoires ou insuffisamment éprouvés en les présentant comme salutaires ou sans danger » (source). Selon cette définition, on compte de nombreux charlatans hyperactifs au Québec.
Le « vaccin Omicron »
Le variant Omicron s’est répandu partout sur la planète à une vitesse dépassant celle de tous ses prédécesseurs.
C’est la bonne nouvelle de ce début d’année 2022.
Il est maintenant démontré que les personnes non vaccinées contre la COVID qui ont eu l'infection sont très bien protégées, mieux que les personnes « adéquatement » vaccinées qui n’ont pas eu l’infection. C’était déjà le cas avant Omicron. Par exemple, fin janvier 2022, une vaste étude des Centers for Disease Control des États-Unis sur des millions de résidents de Californie et de l’état de New-York montrait que l’immunité naturelle est supérieure à la vaccination :
Au Québec, une directive ministérielle s’appuyant sur un avis de l’INSPQ est d’ailleurs allée, à contrecœur, dans ce sens. On y apprend que les seuls travailleurs de la santé considérés comme « protégés » sont ceux qui ont été infectés depuis le 21 décembre. Ceux infectés avant, mais depuis moins de 6 mois, sont considérés comme « partiellement protégés » tout comme ceux ayant reçu 2 ou 3 doses du vaccin.
Selon certaines estimations, la moitié de la population québécoise a eu l'infection depuis le début, et le quart de la population aurait attrapé Omicron entre décembre 2021 et le début de février 2022. En fait, la proportion pourrait être plus élevée en vérité, et encore plus chez les enfants… Ce qui est très clair, en 2022, c'est que le variant Omicron vient de se répandre chez un nombre sans précédent de personnes, débordant largement nos capacités de test, et les a laissés avec une immunité robuste. Même Bill Gates reconnaît dans cette conférence récente que, « malheureusement », « Omicron est un type de vaccin [qui] a fait un meilleur travail » :
L'infection par le variant Omicron protège mieux contre les nouveaux variants à venir que les vaccins que nous avons. Ainsi, pour tous ces gens (et vous en êtes peut-être, sans même le savoir), il n’y a que peu ou pas de bénéfices à attendre d’un vaccin.
Risques et bénéfices
Qu’en est-il des risques?
Aucun médecin, scientifique et/ou promoteur sérieux de la vaccination ne peut nier que cette intervention est susceptible d'entraîner des effets indésirables pouvant aller jusqu'à des troubles neurologiques, des handicaps, des maladies à long terme et même, dans certains cas, des décès. On ne pratique pas la vaccination à la légère, de manière systématique, pour tous les virus ou bactéries pathogènes : il faut que les bénéfices l’emportent largement sur les risques.
Si les bénéfices sont enlevés de l'équation par Omicron, il ne reste que les effets indésirables!
Les médecins qui prescrivent des traitements n'apportant aucun bénéfice pour leurs patients et comportant seulement des effets indésirables sont sévèrement réprimandés.
Ils peuvent perdre leur droit de pratique.
En matière de charlatanisme, le très célèbre « Dr TikTok » (Mathieu Nadeau-Vallée, MD) est un cas d’école puisqu’il recommande pour des raisons non-scientifiques une intervention après avoir reconnu qu’elle n’avait pas d’intérêt médical, et ce en faisant abstraction des risques :
Il n’est pas le seul. Alex Carignan, un médecin chercheur plus expérimenté, a lui aussi laissé entendre que la vaccination était recommandable pour des personnes adéquatement immunisées (y compris des enfants, chez qui le risque de la maladie est extrêmement faible, et encore plus diminué avec Omicron).
Last but not least, même la Santé publique donne des avis médicaux semblables :
Qui va réprimander la santé publique, les médecins médiatiques, les « vérificateurs » et les personnalités qui persistent à donner un tel avis médical à des personnes ayant déjà eu l’infection? Comment la Santé publique peut-elle seulement accorder une dose de rappel quand, de son propre aveu, elle « n’est pas nécessaire »? Comment peut-elle accepter que des personnes anxieuses ou mal informées se fassent vacciner dès la fin de leurs symptômes, alors qu’elles viennent tout juste de recevoir le vaccin Omicron, comme dirait Bill Gates, et ce, malgré les dangers supplémentaires associés à un intervalle si court? Et pourquoi ne donne-t-on pas accès à des tests permettant de confirmer une infection antérieure à la COVID-19 plutôt que d’exposer au moins le quart de la population à des injections inutiles? Les vaccins contre la COVID seraient-ils les premiers vaccins sans risques de l’histoire?
Certainement pas.
Promouvoir ces injections sans une connaissance approfondie du dossier médical d’une personne, et sans savoir si elle a été infectée ou non, c’est du charlatanisme.
Le Collège des médecins va-t-il sévir?
C’est peu probable. Alors faut-il sévir contre cet organisme qui néglige sa tâche de protection du public?
Pour en savoir plus : plus d’une vingtaine de références scientifiques et une excellente présentation sur l’immunité naturelle ici.
Il faut en effet sévir contre le collège des médecins, mais de quelle façon? C'est plus compliqué car il nous faudrait avoir une autorité considérée supérieur au niveau de la médecine et/ou de la santé...
John Campbell, un éducateur qui a maintenant plus de 2 200 000 abonnés sur Youtube, exprime bien combien cette triste nouvelle pour Gates est en fait une merveilleuse nouvelle pour l'humanité. Campbell, comme à son habitude, donne la chance au coureur : il spécule que Gates aurait laissé échapper par mégarde "sadly" au début de son intervention. -- PG
https://www.youtube.com/watch?v=tlygUb9RVgA