À propos de l'immunité naturelle...
La terre est ronde et l'immunité naturelle a permis à l'humanité de traverser des épidémies bien pire que la COVID-19.
Martin Kulldorff est un statisticien et enseignant à la Faculté de Médecine à l’Université Harvard. Il est également un des initiateurs de la Déclaration de Barrington.
Il vient, sur twitter, d’attirer l’attention (avec un commentaire humoristique) sur la publication ci-dessous qui recense :
"29 études scientifiques qui démontrent que la terre est ronde - euh je veux dire, que la maladie covidienne s'accompagne d'une immunité naturelle forte et de longue durée" (source : https://brownstone.org/articles/natural-immunity-and-covid-19-twenty-nine-scientific-studies-to-share-with-employers-health-officials-and-politicians/amp/ )
Tout immunologiste sérieux (et sans conflit d’intérêt) était en mesure d’affirmer cela (l’acquisition d’une immunité de longue durée) dès les débuts de la pandémie (en se référant notamment aux études sur le SRAS-CoV “1”). Mais des pseudo-experts ont mis cela en doute pour des raisons qui nous font douter, justement, de leur indépendance et de leur expertise.
Dès les débuts on savait aussi que les jeunes étaient peu à risque de développer une forme grave de la maladie (pour les jeunes, la COVID est moins dangereuse que la grippe).
Pour l'immense majorité des personnes de moins de 30 ans, être exposé au virus n'entraîne que quelques désagréments (ou aucun, si elles sont asymptomatiques, ce qui est loin d’être rare) mais cela offre à ces même jeunes l’avantage d’obtenir une immunité naturelle de longue durée (alors que celle des injections est moins bonne et ne dure que quelques mois).
Bref, comme le signalait il y a un an la Déclaration de Barrington, il faut une approche ciblée, et c’est ce qui a été fait au début avec la vaccination prioritaire des personnes plus âgées.
Seul l’avenir permettra de juger de cette campagne de vaccination mais on sait qu’elle n’a clairement pas permis d’obtenir une protection parfaite de la population qu’on dit “adéquatement vaccinée” avec 2 doses.
Dans l’immédiat, il faut collectivement passer à autre chose. L’acharnement à l’égard des personnes non-vaccinées tourne au délire, et va bientôt priver le système médical québécois de milliers de personnes qu’on va suspendre sans solde. Le gouvernement doit cesser cette folie et mettre fin à l’état d’urgence sanitaire qui n’est plus justifié depuis des mois.
Il est également plus que temps de mettre fin aux masques dans les écoles. Non seulement les masques sont d’une efficacité douteuse dans une classe, mais en termes d'écologie médicale c’est une aberration de mettre autant d’efforts à freiner la dispersion du virus dans les écoles; c’est justement là qu’il doit circuler si on veut que les jeunes grandissent avec une bonne immunité contre ce type de virus (c’est d’ailleurs une opinion exprimée au printemps dernier dans un éditorial du British Medical Journal : “circulation of SARS-CoV-2 may in fact be desirable, as it is likely to lead to primary infection early in life when disease is mild, followed by booster re-exposures throughout adulthood as transmission blocking immunity wanes but disease blocking immunity remains high.” )
Dans cette perspective, la vaccination des 5-11 ans est très loin d’être une manière efficace de protéger la population à moyen ou long terme et pour les enfants, les risques de la vaccination dépassent clairement les bénéfices car ceux-ci sont littéralement inexistants!
C’est aux personnes plus âgées à prendre des précautions, si elles le souhaitent. Pour les jeunes, l’acquisition d’une immunité à long terme passera par l’infection éventuelle… et la santé mentale de tous passe par une dédramatisation de cette pandémie. Ça, c’est une véritable urgence sanitaire.
Richard Gendron, anthropologue.